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DÉESSE ET MYTHOLOGIE
Illustrations de Susan Seddon Boulet
L'EUROPE DU NORD, CENTRALE ET DE L'EST
AFRIQUE SUBSAHARIENNE - AFRIQUE DU SUD
La Déesse-Mère Mésopotamienne
Quand l'agriculture et l'élevage furent des faits acquis, et à mesure que le rôle du mâle dans la génération apparut comme un élément vital, on adjoignit à la Genitrix, qu'elle fut appelée Terre-Mère ou autrement, un époux destiné à jouer le rôle essentiel de procréateur, même si en Mésopotamie, il n'était que le serviteur ou le fils de la Déesse, productrice de toute vie. De plus, lorsque le culte de la naissance fut rattaché au cycle saisonnier et aux rites de la végétation, dans les communautés agricoles comme celles des vallées du Tigre et de l'Euphrate, la Déesse-Terre fut considérée comme détenant la fécondité de l'ensemble de la nature, et elle devint ainsi chargée du renouveau périodique du sol renouveau qui se produisait après les froids de l'hiver ou la sécheresse de l'été. En conséquence, elle prenait la forme d'une déesse aux aspects multiples, au caractère à la fois maternel et virginal et qui devait être désignée par des appellations et des épithètes variées telles que NINHURSAGA, MAH, NINMAH, INANNA,
ISHTAR, NINTOU
ou ARURRU. INANNA,
en tant que contre partie summérienne d'ISHTAR, ses noces avec DOUMMOUZI-TAMMOUZ étaient célébrées chaque année aux Fêtes du Printemps à Isin, afin de réveiller après l'hiver les forces vitales de la nature. La nécessité allégorique exigeait l'union de la déesse qui incarnait la fertilité en général avec le dieu qui personnifiait le pouvoir créateur du printemps. Selon le cycle normal des saisons, il mourait et passait dans le séjour de nuit et de la mort, d'où les mortels ordinaires ne peuvent pas revenir. INNANA, cependant, en tant que Reine du Ciel (une de ses nombreuses alliances matrimoniales la faisait épouse d'ANOU, le dieu mésopotamien du ciel) se décidait à visiter les régions souterraines, pour y chercher son fils-amant. En Mésopotamie, la "Terre-Mère" était la source intarissable de la vie nouvelle. En conséquence, le pouvoir divin qui se manifeste dans la fertilité sous ses formes variées, était personnifié par la Déesse ; celle-ci incarnait pour tous les forces de reproduction contenues dans la nature en même temps qu'elle était la mère des dieux et la mère de l'humanité. C'est elle qui permettait à la végétation de se renouveler, qui veillait sur les récoltes et qui présidait à la propagation de la race humaine comme à celle des espèces animales. Sous son aspect d'INANNA-ISHTAR, par ses noces avec DOUMMOUZI-TAMMOUZ, dieu qui incarnait le renouveau printanier, elle symbolisait et même produisait effectivement le renouveau de la végétation, qui délivrait la terre d'une stérilité néfaste. Mais cette union ne devenait effective qu'après la lutte perpétuellement renouvelée entre les deux forces naturelles opposées ; celle de la fécondité et celle de la stérilité ; une fois cette lutte victorieusement terminée par le triomphe du Bien et quand TAMMOUZ avait été sauvé du royaume de la mort et rendu à la lumière dans tout l'épanouissement de sa virilité, c'est alors que la vie se répandait à nouveau sur la terre. C'est du retour de "l'enfant ressuscité" de la Déesse que dépendait l'élan nouveau qui faisait jaillir de la terre desséchée le flux vital.
La Déesse dans la vallée du Nil
En Égypte, c'était le Pharaon plutôt que la Déesse qui assumait le rôle agissant ; la raison en était le pharaon incarnait le Dieu-Soleil et était considéré comme le fils vivant d'OSIRIS, HORUS. De plus le dieu-faucon est représenté dans les Textes des Pyramides comme la source même de la vie et de la mort, de la pluie et du feu, rattachant ainsi le roi régnant à un ancien dieu du ciel et de l'atmosphère qui fut ensuite remplacé par le dieu-soleil. Le culte d'OSIRIS, autre dieu tutélaire ancien qu'on croyait avoir été un roi humain déifié, fut établi à une date reculée. Ses rites de mort et de résurrection paraissent être également entrés dans la vallée du Nil venant d'Orient et semblent avoir de grande affinités avec le culte de TAMMOUZ qui était propre à l'Asie occidentale. Dans les deux cultes, le héros divin personnifiait la végétation et les eaux fertilisantes et tenait de près à la déesse des naissances et de la fertilité, ainsi qu'à la royauté. Néanmoins les liens d'OSIRIS avec sa sur-épouse ISIS étaient différents de ceux qui attachaient TAMMOUZ à ISHTAR.
Ce fut sous la cinquième Dynastie (vers 2580 av. J.C.) que les prêtres héliopolitains donnèrent pour fondateur à leur lignée solaire de rois leur dieu ATOUM-RA, puis l'associèrent à OSIRIS dans l'élaboration de leur Ennéade qui regroupait les dieux par paires, tous étant primitivement descendus D'ATOUM-RA, souche unique du panthéon solaire. ATOUM lui-même avait émergé de NOUN, l'eau du Chaos, au moment de la Création et était devenu un des aspects de RA, personnification de Soleil qui était représenté sous la forme du phénix surmontant la dune primitive qui devient le centre de la Terre. ATOUM-RA, n'ayant pas d'épouse, tira de lui-même le dieu SHOU, divinité de l'atmosphère et sa sur-épouse TEFNET, déesse de l'humidité ; ils engendrèrent GEB, le dieu du sol et NOUT, déesse du ciel, tous deux parents d'ISIS et d'OSIRIS, de SETH et de NEPHTHYS. L'Ennéade héliopolitaine fixa la façon dont l'Égypte dynastique envisageait l'ordre cosmique. Contrairement à la Mésopotamie et à l'Egéide, la vallée du Nil ne concevait pas la terre sous les traits de la Déesse-Terre-Mère ; elle voyait le monde comme un dieu mâle, GEB ; ou bien, selon la théologie memphite, le Créateur suprême qui, dans l'Ennéade de Memphis, était placé encore au dessus d'ATOUM.
NOUT et RA
En Égypte, c'était le ciel qui apparaissait comme une femme déifiée sous le nom de NOUT ; elle était la Déesse de l'Occident, et le Soleil, disparaissait à l'Ouest, était chaque jour enfanté de nouveau dans le ciel par la Déesse qu'il rendait féconde dès son arrivée ; la Déesse l'accueillait comme le "Taureau céleste" (c'est-à dire le mâle dominateur et l'incarnation de la puissance virile). "O RA dépose dans le corps de NOUT la semence qui doit germer en elle." (Textes des Pyramides.) De même, GEB, dieu de la Terre, était appelé le Taureau de la débecte du ciel NOUT ; le ciel, c'est à dire la Déesse-Mère, était "la Vache qui a enfanté le Taureau", le soleil levant étant le veau de lait" née d'elle chaque matin. Puisqu'elle était la contre partie céleste de NOUN, la déesse NOUT était "la Dame du ciel" qui donnait naissance aux dieux, ainsi que sur la terre, "la Maîtresse des Deux Terres" et sous terre la matrone des morts. Telle Isis, elle était habituellement représentée avec les cornes de vache et souvent aussi sous la forme d'une belle génisse aux flancs parsemées d'étoiles, ses quatre membres correspondant aux quatre piliers des quatre points cardinaux.
HATHOR ET HORUS
Adorée sous la forme d'une vache ou d'une femme à tête de vache portant le disque solaire entre les cornes en forme de lyre. Elle était à l'origine la mère d'HORUS l'Ainé et plus tard une de ses nombreuses épouses. Tour à tour séduisante jeune femme donc déesse de la joie, de la musique et de l'amour, dans ses nombreux cultes, de longues et complexe cérémonie on la célébrait en une profusion de danse, de bière et de vin, de fleurs et d'encens, et redoutable lionne - mythe du retour d'HATHOR-TEFNOUT - identifiée à Sekhmet, selon les deux aspects de la pleine ou la nouvelle lune qui inspirait quiétude ou terreur. " La lionne SAKMIS d'après la tradition grecque ou SEKMET, dont le nom signifie la "puissante". Cette divinité incarne plus particulièrement les virtualité agressives présentes dans chaque déesse et constitue le prototype de cette constellation de traditions cultuelles mythologiques qu'englobe la figure de la déesse dite "dangereuse. Dans l'Égypte pharaonique la combinaison de l'élément mâle et femelle parait naturelle, caractéristique de la pensée égyptienne qui se plaît à suggérer le reflet d'une opposition dans chacun de ces termes. Si masculin et féminin forment un couple antithétique, il y a toujours dans chacun un peu de l'autre. A la femelle l'expression de la violence furieuse certes, mais non sans inclure quelque chose de mâle et qui représente la force physique même que cette violence met en jeu." Pascal VERNUS " Figure Féminimes du Nil" A Thèbes elle devint déesse de la montagne des morts et c'est dans ce rôle que la montre la vache découverte dans sa chapelle de Deir El-Bahari. les grecs l'identifièrent à Aphrodite.
La Grande Déesse NEIT
La très ancienne déesse NEIT, de Saîs dans le delta occidental, fut plus tard confondus avec ISIS, mère d'HORUS et avec la noble génisse qui enfanta RA. "Elle était la Grande Déesse, mère de tous les dieux", et deux reines de la Première Dynastie, Neit-Hotep et Meryt-Neit prirent son nom. Elle fut l'Être divin par excellence, le pouvoir souverain qui gouvernait le ciel, la terre et le séjour des morts, ainsi que toutes les créatures et toutes les choses inanimées qui s'y trouvaient. Elle était éternelle et s'était créée elle-même, personnifiant dès les temps les plus reculés le principe féminin, créateur de sa propre existence, qui se suffit à lui-même et dont l'action se reconnaît partout. Sous sa forme de mère universelle, NEIT formait le germe des dieux e des hommes, elle était la mère de RA, celle qui, au début des temps, avait fait sortir ATOUM du néant, qui était quand rien d'autre n'existait, et qui avait créé ce qui existe après être née elle-même.
ISIS AUX NOMBREUX NOMS
Cependant la plus populaire et la plus importante de toutes les déesses aux fonctions maternelles étaient ISIS, le modèle de la maternité et l'incarnation même de l'affection et de la fidélité conjugales. Autour d'elle se sont constitué mythes et légendes en même temps que s'est constitué un rituel à mystères, toutes circonstances qui lui ont donné des titres exceptionnels au culte de la Déesse, malgré le fait qu'elle n'était pas elle-même une Déesse-Mère comparable à INANNA-ISHTAR ou à NOUT, ou encore à HATHOR ou à NEIT. Elle incontestablement la plus grande et la plus bienfaisante des divinités égyptiennes, incarnant ce que le rôle maternelle comportait le plus essentiel dans ces attributions, ses fonctions et ses devoirs. On la voit souvent assise avec son fils HORUS sur les genoux, comme ont représente la VIERGE et l'Enfant dans l'iconographie chrétienne. Dans les représentations plus tardive , ISIS est souvent couronnée d'un croissant de lune, ou de fleurs de lotus, et tient d'une main un sistre et de l'autre une corne d'abondance. Un long voile couvre sa tête et elle est vêtue d'une tunique frangée qui tombe jusqu'à ses pieds. Sous ses aspects divers, non seulement ISIS se confondait avec presque toutes les déesses d'Égypte, qui justifie son épithète "déesse aux nombreux nom", mais encore, elle fut dans la suite assimilée à la Grande Mère de l'Asie Occidentale, de la Grèce et de Rome aussi bien qu'aux grandes déesses indigènes de la vallée du Nil ( HATHOT, NEIT, BAST de Babustis). En fait, toutes les déesses-mères étaient regardées comme étant plus ou moins synomymes les unes des autres, si bien que HATHOR, ISIS, NOUT et NEIT n'étaient jamais clairement différenciées, surtout en ce qui concerne le mythe et le rituel du mariage sacré royal.
*ISIS,(nom grec de ESI "celle qui est sur le trône" c'est-à-dire "la Reine").Divinité égyptienne représentée sous l'aspect d'une femme seule ou allaitant HORUS et - plus tard identifiée àHATHOR portant les cornes de la déesse Vache. D'origine mal connue, elle était peut-être honorée seule primitivement ; elle entra dans la mythologie comme sur et femme d'OSIRIS et mère d'HORUS. Son rôle dans la légende osirienne commençait après la mort de son époux : c'est elle qui avait retrouvé le corps d'OSIRIS et, à l'aide d'ANUBIS, lui avait rendu le souffle vital. Elle fut considérée comme une grande magicienne, celle dont le pouvoir dépassait celui des autres dieux et même de RÊ, le dieu Soleil - puisqu'elle réussit à connaître son nom caché - pouvoir qui lui avait permit de ressusciter OSIRIS, et était invoquée contre les maladies. C'est à partir du Nouvel Empire seulement qu'elle fut adorée comme la Mère Universelle et devint la déesse la plus populaire. Son culte prit une importance considérable ; passionnel, puisqu'il proposait aux fidèles de suivre la déesse dans la quête d'OSIRIS mort et ressuscité, il était aussi salvateur puisqu'il leur offrait le sort d'OSIRIS par la participation aux mystères, le consentement au sacrifices et à la pénitence et la foi dans la puissance d'ISIS, Mère consolatrice. Il répondait ainsi à l'inquiétude morale grandissante des individus en apportant une solution aux problèmes de la survie dans l'au-delà. La religion isiaque gagna la Grèce, Rome - où Caligula consacra officiellement un temple à ISIS sur le Capitole en 69 - puis tout l'Empire et ne céda la place qu'au Christianisme.( Le Petit Robert)
*TEPHNOUT épouse de CHOU et mère de GEB (dieu de la Terre) et de NOUT (déesse du Ciel). NOUT fut fécondée par GEB. NOUT enfanta de deux paires de jumeaux, OSIRIS et ISIS, et SETH et NEPHTYS. Quand les hommes se révoltèrent contre RÂ, le soleil, elle se changea en vache pour l'emporter loin de la terre. On la représentait aussi comme une femme dont le corps étiré et courbé ne touche la terre que par ses doigts des mains et des pieds : son ventre est la nuit étoilée. On la confondit plus tard avec la déesse HATHOR
*NEITH la Grande Mère était associée à la guerre et à la chasse.
*SEKHMET "la Puissante" était une déesse Lionne terrifiante. Elle était la déesse redoutable qu'il fallait sans cesse apaiser, manifestation de l'oeil de RÊ en fureur, chargée de détruire les ennemies du Soleil, la déesse de la chaleur et des épidémies.
*BASTET
déesse à tête de félin, était une déesse de l'amour, du plaisir et de la fécondité. HATHOR déesse étrangère, aidait les femmes à concevoir et mettre au monde les enfants. Déesse représentée sous la forme d'une vache ou d'une femme à tête de vache portant le disque solaire entre ses cornes en forme de lyre. Elle était à l'origine la personnification du ciel, la vache qui avait enfanté le soleil (HORUS), tour à tour séduisante jeune femme, donc déesse de la joie, de la musique et de l'amour, et redoutable lionne - mythe du retour d'HATHOR-TEPHNOUT - identifiée à SEKHMET, selon les aspect de la pleine et la nouvelle lune qui inspirait quiétude ou terreur. Elle était honorée comme telle dans le grand temple de Déndérah. à Thèbes, elle devint la déesse de la montagne des morts et c'est dans ce rôle que la montre la vache découverte dans sa chapelle de Deir el-Bahari. Les grecs l'identifièrent à APHRODITE.
*TOUERIS aidait les morts à renaître dans le NOUN. Elle est souvent considérée comme la compagne de SETH
*INNANA
déesse de la Fertilité à Sumer, en tant que contre partie sumérienne d'ISHTAR, ses noces avec DOUMMOUZI étaient célébrées chaque année aux fêtes de printemps à Isin, afin de réveiller après l'hiver les forces vitales de la nature. La nécessité allégorique exigeait l'union de la déesse qui incarnait la fertilité en général avec le dieu qui personnifiait le pouvoir créateur du printemps. Selon le cycle normal des saisons, il mourait et passait dans le séjour de nuit et de la mort, d'où les mortels ordinaire ne peuvent pas revenir. INNANA, cependant, en tant que Reine du Ciel (une de ses nombreuses alliances matrimoniales la faisait épouse d'ANOU, le dieu mésopotamien du Ciel) se décidait à visiter les régions souterraines, pour y chercher son fils-amant. (Le Culte de la Déesse-Mère dans l'Histoire des Religions - E.O. JAMES)
*ISTHAR la même en akkadien, des Assyros-Babyloniens, figurée par un lion dans l'art babylonien, ASTARTE des Phyniciens, MYLITTA des Chaldéens, ALAT des anciens arabes (proscrite par le Coran) - fille de SIN, dieu-Lune, " déesse des matins et déesse des soirs ", mâle et femelle à Suse, est la grande divinité de Ninive, où on la voit non seulement Reine de l'Amour (souvent funeste), mais aussi des Enfers et de la Discorde, semant dans les combats l'épouvante avec son arc. Désespérée par la mort de TAMMOUZ, dieu des moissons qu'elle aime, elle va le chercher aux Enfers, abandonnant successivement à chacune des sept portes sa couronne, ses bijoux, sa robe... Séductrice universelle, elle ne trouva, pour lui résister, que le héros GILGAMESH. (MAZENOD)
*ANAT, ancienne déesse sémitique connue chez les Amorites de Mari et surtout dans le poèmes d'Ougarit (XIVème s avant JC) où elle est la soeur de BAAL. Déesse guerrière et déesse de la fertilité. ANAT était la divinité de dépendait principalement le dieu de l'orage et de l'atmosphère désigné dans par le nom ALIYAN-BAAL ; ce dieu plein de force et de vigueur c'était élevé au premier plan de la mythologie ougaritique après qu'il eut éclipsé EL, le dieu suprême, lointain et trop vieux, père des dieux et de l'humanité. Elle est associée à ASHTART ; elle lui est même assimilée en Egypte (XIV - XII s avant JC).
*ASTARTE, ASHERAT ou ASHTART épouse du Dieu EL. Rivale et ennemie principale d'ANAT, ASHERAT paraît avoir occupé à peu près la même position qu'elle comme fille et épouse du dieu EL, de qui elle eut soixante-dix dieux ou déesse, ce qui lui donna droit à l'épithète " Créatrice des dieux, dame de la Mer ".
La DEESSE-SOLEIL d'Arinna est la plus difficile à situer. Elle était l'épouse du dieu hittite de l'atmosphère, qui est associé au taureau et qui était la principale divinité du plus important centre religieux d'Arinna. Pour la religion d'État, elle était la " Reine du Pays de Hatti, celle qui dirige le gouvernement du Roi et de la Reine de Hatti " ; mais contrairement à la déesse nourrisse HEBAT, elle était essentiellement une divinité solaire. A l'origine, la déesse principale d'Arinna était appelée WURUSEMU, et ARIMITTI, son époux, lui était subordonné, mais cette époux était le dieu de l'atmosphère de Hatti et nom le dieu-soleil.
La déesse-Soleil d'ARINNA est plus difficile à situer. Elle est l'épouse du dieu hittite de l'atmosphère, qui, était associé au taureau et était la principale divinité du plus important centre religieux, c'est à dire ARINNA. Pour la religion d'Etat, elle était la "Reine du Pays de Hatti, du Ciel et de la Terre, la Maîtresse de rois et des reines du Pays de Hatti". A l'origine la déesse principale d'ARINNA était appelée WURUSEMU, et ARIMITTI, son époux lui était subordonné. Lorsque l'Empire hittite tomba sous l'influence hourrite, sa déesse HEBAT se confondit avec la déesse-Soleil d'ARINNA. De même par l'effet de syncrétisme semblable, SHANSHKA, la déesse hourrite de l'amour, de la sexualité et de la guerre, est identifiée à la grande Déesse Babylonienne Ishtar. La déesse-Soleil d'ARINNA était la déesse suprême, à laquelle la vie de l'État et le culte était intimement liés. La cause de cette fusion étant principalement politique, elle avait absorbé la plupart des traits caractéristiques des déesses et des dieux-Soleil locaux d'un type similaire, et avait pris le nom de HANNAHANNA, la "grand-mère", qui s'écrivait avec l'idéogramme de la Déesse-Mère sumérienne NINTOU. Dans le mythe de Télépinou, c'est elle qui consulte le dieu de l'atmosphère et c'est elle qui prend l'initiative de plonger la terre dans la désolation et la famine quand Télépiniou, le DOUMOUZI-TAMMOUZ hittite, en proie à la colère, disparaît en emportant tout le grain avec lui. Dans les cycles des légendes cultuelles groupées autour du dieu de l'atmosphère et de ses épouses, les personnages principaux, la divinité de la végétation, la Déesse-Mère, le roi et la reine jouent le rôle habituels avec seulement les différences et les particularités locales, alors qu'à la base se trouvent toujours les luttes cosmiques suméro-babylonniennes. Le thème dominant est presque toujours la dévastation qui accable la terre à cause du conflit du dieu de l'atmosphère avec un être surnaturel et malfaisant ; dans ce conflit, la Déesse à laquelle le dieu est intimement lié, se fait le champion de sa cause. Mais, bien que les textes ne pissent être explicitement rattachés à telle ou telle célébration saisonnière, leur contenu nous donne tout lieu de croire qu'il s'agit de légendes cultuelles, qu'on récitait, soit aux périodes supposés dangereuses telles que le changement d'année, soit n'importe quand, si l'occasion s'y prêtait. La cérémonie avait pour but de faire revenir ou de maintenir à l'état normal les forces cosmiques, ou encore, à la fin de l'hiver, de rendre une vie nouvelle à la végétation. (E.O. JAMES, Le Culte de la Déesse-Mère)
Pour la Palestine, les principales déesses dont les noms sont cités le plus fréquemment dans les sources littéraires sont ANAT, ASHERAT, ASTARTE ET ASHTAROT. Les rôles principaux sont tenus par ALIYAN-BAAL et par sa soeur ANAT, sa sur-épouse, qui est aussi appelée "La Dame de la Montagne". Comme ailleurs dans le Proche-Orient, et dans l'Egéide, ANAT était la divinité de qui dépendait principalement le dieu de l'orage et de l'atmosphère désigné dans les textes de Ras-Shamra par le nom ALIYAM-BAAL. Quand il eut été établi qu'il personnifiait l'orage, le vent et les nuages, que son pouvoir s'étendait à la chute des pluies et au progrès des récoltes, BAAL devint la contrepartie de TAMMOUZ et fut le dieu dispensateur de la fertilité dont la descente dans les régions souterraines provoqua sur la terre une langueur mortelle, tout cela, d'ailleurs étant transposé d'une façon particulière, propre à cette mythologie complexe et encore fragmentaire. Quoi qu'il en soit, BAAL était le dispensateur de la fertilité, puisque c'était lui qui avait sous sa domination la pluie fertilisante. En conséquence, parce que BAAL incarnait l'eau du ciel qui vivifie la terre, il était le "Seigneur des sillons des champs" et le "Prince, seigneur de la Terre". Lorsque son adversaire Mot, dieu de la stérilité et de la mort, parvint, on ne sait comment, à faire descendre BAAL dans les régions souterraines où il fut tué, toute la végétation devint languissante, et au milieu des lamentations universelles, la fertilité abandonna la terre. Pour remédier à ce désastreux état de choses, la sur-épouse de BAAL, ANAT, avec l'aide de la déesse-soleil SHAPESH, allât à la recherche de BAAL, fouillant toutes les montagnes du pays, se lamentant aussi amèrement que le faisaient DEMETER ou CYBELE pleurant KORE ou ATTIS. ANAT retrouva MOT et se vengea d'une façon fort macabre de la mort de BAAL : "ANAT pourfend MOT avec la faucille rituelle (Harpé), elle le vanne l'écorche, le passe au moulin, répand sa chair dans les champs, et la donne en pâture aux oiseaux. Etant donné que le thème allégorique était la lutte éternelle qui se produit dans la nature entre l'abondance et la disette, la vie et la mort, qu'il s'agisse d'une alternance annuelle ou d'un cycle de sept, aucune des forces opposées ne pouvait jamais être totalement détruite. Le caractère original d'Anat est très difficile à définir ; on sait pourtant qu'elle était surtout occupée à tout ce qui touchait la sexualité et à la guerre ; elle était sensuelle et éternellement féconde tout en conservant sa virginité. Rivale et ennemie principale d'ANAT, ASHERAT paraît avoir occupé à peu près la même position comme fille et épouse du roi EL, de qui elle eut soixante dix dieux et déesses, ce qui lui donna droit à l'épithète "Créatrice des dieux, dame de la Mer". En Syrie, on mettait le relief aussi bien l'aspect érotique que le côté guerrier de ces patronnes des forces sexuelles et des capacités de reproduction. En conséquence les déesses qui entraient en compétition l'une avec l'autre, tentaient de supplanter leur rivale pour devenir la compagne du chef du panthéon et pour établir leur autorité sur les processus naturels d'où dépendaient le bien-être de l'humanité. Dans cette lutte, personne ne semble avoir remporté la victoire ; en effet ANAT et ASHERAT gardèrent toute deux la possession partagée d'un même rôle où se combinaient la fécondité et la guerre, sans que les deux déesses ne se soient confondues avec la "Déesse aux nombreux noms". ANTA En Égypte, ANAT était confondue avec Astarté, équivalente elle-même, à l'ASHTAROTH sémitique, déesse guerrière, contrepartie de ASHERAT syrienne. Au temps du Nouvel Empire égyptien, alors que les influences sémitiques se faisaient fortement sentir, ANAT devint la divinité composite ANTA, "la Maîtresse du Ciel", "Patronne des cieux", fille de PHTAH, ou encore de RA, le maître de l'univers ; comme Déesse-Mère, elle était souvent identifié à ISIS et à HATHOR, ainsi qu'à SEKHMET, épouse du dieu PHTAH. Bien que les attributs et les fonctions d'Anta et d'Astarté aient été virtuellement impossibles à distinguer l'une de l'autre en Egypte, comme l'était en Syrie ANAT et ASHERAT. En fait, alors que les déesses paraissaient habituellement n'avoir chacune leur existence distincte, dans le papyrus araméen d'Eléphantine, qui date du Véme siècle avant notre ère, ANAT est confondue avec YAHOU et est l'épouse de YAHVE. (E.O. JAMES, Le Culte de la Déesse-Mère).
*EVE
(hébreux hawwâh, ancienne forme de hayyâh " vivante ") Trop de philosophies hasardeuses et de speudo-théologies ont voulu approfondir le problème de la compagne d'ADAM. Notons essentiellement deux choses à ce sujet : d'abord que le terme " ADAM " est avant tout un nom commun signifiant l'être humain en général, sans spécification de sexe; ensuite que " EVE " signifie d'après l'Ecriture même, " mère de tous les vivants ", de sorte que sa dignité n'est en rien inférieure à celle de son compagnon masculin.(MAZENOD)
*LILITH
Pratiquement absente dans la Bible, LILITH n'en n'est pas moins la première femme d'ADAM, créée en même temps que lui. Mais elle fut chassée pour mauvaise conduite, et reléguée aux enfers, au monde des ténèbres.
En Israël, ASHERAT, c'est à dire ASTHAROT, était toujours associée à BAAL, mis le mot "ashéra" a dans l'Ancien Testament un sens plus étendu et est fréquemment appliqué à des "pieux sacrés" qui symbolisaient la Déesse-Mère et qui étaient érigés près des autels (ou mazzebôth, c'est à dire menhirs) dans les sanctuaires ou bois sacrés où se déroulaient les rites en faveur de la végétation. Quand les textes bibliques furent rédigés, le nom de la déesse Ashérat fut donné à tout ce qui se rapportait à son culte, tout comme les dieux de la végétation, quels qu'ils fussent, et leurs rites étaient "les Baals". Mais à une période plus reculée , les divinités étaient bien distinctes, ainsi que le prouve le conflit qui opposa Elie, le Nabi de Yahvé, à Jazabel, épouse du roi Achab, ardente adoratrice de BAAL (qui devient par la suite le dieu chthonien MELKART) et de sa mère épouse ASHERAT. L'épreuve qui eut lieu sur le Carmel peut représenter une lutte entre la religion de YAHVE et le culte de BAAL-ASTARTE.(...) En dépit des tentatives répétées en vue d'une réforme sévère que firent les monothéistes pré-éxiliens dans le royaume d'Israël et de Juda, le culte de la Déesse était si profondément enraciné qu'il était encore florissant aux derniers temps de la monarchie après la mort de Josias (vers 609 av notre ère). Les textes bibliques rapportent à sa grande consternation Jérémie rencontra des enfants qui ramassaient du bois pour les feux qu'allumaient leurs pères en l'honneur de la Reine du Ciel pendant que les femmes pétrissaient la pâte des gâteaux rituels sur lesquels l'image de la déesse était figurée. Lorsqu'après l'Exil, Jérémie entreprît de leur faire des remontrances, ils répondirent qu'ils continueraient à brûler de l'encens et à faire des libations devant la déesse comme l'avaient toujours fait leur rois et leurs princes, car en ces temps-là la nourriture était abondante et le peuple était bon et ignorait le mal. Depuis que le culte avait été supprimé par Josias, disaient-ils, il ne leur étaient arrivés que des choses malheureuses. Mis au courant d'une succession de calamités qu'on attribuait à l'abandon de la Reine du Ciel, tout ce que put dire le prophète, c'est qu'en réalité les Juifs récoltaient la juste rétribution de leur abandon de la foi en YAVHE (apostasie) pour laquelle il ajouta d'innombrables malédictions. (Jérémie XLIV, 20 et suiv.)
L'influence d'un culte indo-européen vint se greffer sur une tradition où la Déesse occupait une place de premier plan. Nous trouvons en abondance sur le continent grec et dans les îles avoisinantes, à l'Âge de Bronze, ses emblèmes et attributs tels que : serpent, colombes, double hache, cornes de consécration, représentations phalliques, statuettes de femmes obèses, piliers sacrés, arbres, victimes sacrificielles cornues, montagne sur lesquelles, disait-on, la Déesse était souvent escortée de bêtes sauvages et fantastiques. Toutes ces particularités de culte étaient pour la plupart d'origine asiatique, importés du Proche Orient à travers l'Anatolie, jusqu'au bassin oriental de la Méditerranée. "L'Egéide était virtuellement une province anatolienne, et avant 3000 avant notre ère, à l'époque où les influences venues d'Asie Occidentale pénétrèrent en Crète, elle devint une aire de caractérisation du culte de la Déesse." (E.O JAMES, Le Culte de la Déesse Mère).
LA GRANDE DÉESSE MINOENNE
En Crète il est impossible de dissocier les figurines primitives du Néolithique moyen (3500 av. JC) de celles qui apparurent plus tard. En conséquence, le culte remonterait au milieu du IV millénaire avant JC. Vers 2100-1700 av JC la Déesse devint figure anthropomorphique caractérisée, au triple rôle de Terre-Mère, divinité chthonienne (qui a trait aux divinités infernales) et de Montagne-Mère, saluée au titre de Maîtresse des Arbres, Dame des Bêtes sauvage, Gardienne des morts.
LA DEESSE-TERRE ET LA DÉESSE AUX SERPENTS
Dans le sanctuaire central de Knossos, la Déesse était parée d'une haute couronne, d'un collier, d'un corselet brodé au corsage lacé et d'une jupe recouverte d'un court et double tablier ; la statuette est en faïence. Les cheveux de la Déesse tombent dans son cou et sue ses épaules, ses yeux sont noirs, sa poitrine est nue, et enroulés autour d'elle se voient trois serpents aux corps verdâtres tachés de violet-brun. Dans sa main droite elle tient la tête de l'un des serpents dont le corps est enroulé autour de son bras et derrière les épaules, la queue montant jusqu'à son bras et sa main gauches. Deux autre serpents sont entrelacés à sa taille et forment comme une ceinture pendant qu'un troisième reptile remonte le long de ses hanches jusque sur le corsage et atteint l'oreille gauche et la couronne.
LA DÉESSE CHTONIENNE DE LA FERTILITÉ
Nous retrouvons ici le même mythe lié à la végétation qu'en Égypte, Mésopotamie ou la Grèce avec quelques variantes : la déesse, dit-on, était emportée à la fin de l'année sur un char attelé de griffons, et elle était ramenée au printemps dans un char tiré par des chevaux pour être unie au dieu qui prend forme d'un coucou, c'est la Mort et la Résurrection de la Nature, sa naissance nouvelle, c'est le chant nuptial du renouveau de la végétation qui est traduit par le rituel des cérémonies saisonnières. Il est aussi question du culte funéraire de la Déesse, culte qui se rapporte au voyage de l'âme qui va vers sa demeure définitive où son statut royal lui vaudra peut-être des honneurs divins.
LA MONTAGNE-MERE
En tant que "Dame des Morts", la Montagne-Mère combinait les fonctions et les attributions d'une divinité chthonienne qui règne sur les sinistres régions souterraines et qui protège les habitants en même temps que ceux des régions supérieures, qui est exaltée et triomphante sur son piton de la montagne où du fond du sanctuaire, ses fidèles la priaient en élevant leurs mains et lui dédiaient des libations et des offrandes.
LA MAÎTRESSE DES ANIMAUX
Dans son rôle de maîtresse des animaux, la Déesse était intimement associée à la chasse et en général à une vie rustique. Bien qu'on ne possède aucun indice concernant un culte animal minoen-mycénien, la Déesse et son partenaire masculin étaient le plus souvent entourés de créatures réelles ou fantastiques, parmi lesquelles dominaient des lions, des colombes, des taureaux, des griffons et des sphinx, parfois mêmes des hybrides de ces bêtes. Mais la figure centrale est généralement une femme conforme au type de la Mère minoenne, les animaux et les satyres sont ses serviteurs.
LES DÉESSE DU PANTHÉON GREC
RHEA ET ZEUS
Toujours d'après O.E. James, en Grèce la divinité minoenne se transforma en une pluralité de déesses aux appellations et aux personnalités distinctes comme RHEA, BRITOMARTIS, DYCTINNA et APHASIA pour la Crète Pré-hellénique. RHEA, l'équivalent crétois de la déesse anatolienne CYBELE, et souvent peu différenciée de GE ou GAIA, la Terre-Mère, eut une personnalité majestueuse et quel que peu imprécise, étant représentée avec ou sans partenaire masculin. La Crète fut son lieu de naissance traditionnel et le plus ancien centre de son culte, et ce fut dans l'île, à la période pré-homérique, que la naissance et l'enfance de ZEUS furent associées aux grottes crétoises et que RHEA y joua le rôle de mère du dieu. Puis le Dieu du Ciel de la tradition homérique fut représenté comme le fils de la déesse crétoise qui vint cacher le nouveau-né dans la caverne d'une montagne appelée Aigaion, afin de la protéger de son père KRONOS. Cette tradition signifie sans doute que "l'enfant est le dieu annuel, l'esprit de la fertilité, la vie nouvelle apportée par le printemps". Il incarnait les processus de la fertilité du sol bien plutôt qu'il ne renouvelait en envoyant des cieux la pluie fécondante. Divers unions de ZEUS avec la Terre et les déesses du Blé (HERA, DEMETER, SEMELE et PERSEPHONE ou KORE) nous donne à penser qu'à la base de ces traditions se trouvait la conception très répandue d'un mariage entre le Ciel et la Terre. Nous sommes arrivés à des coutumes où la monogamie était établie, mais où le concubinage était toléré comme une irrégularité officielle.
HERA
Lorsque se fut faite la fusion entre les cultes olympien et chthonien, le dieu était subordonné à la Déesse-Mère, ZEUS, le Ciel-Père, eut la suprématie. Son épouse légitime était HERA, mais en fait le culte d'HERA n'avait que peu de rapport avec ZEUS et son union avec lui ne se fit, qu'étant la déesse principale en faisait une partenaire idéale pour le dieu principal. HERA semble avoir été la déesse des naissances, du mariage et de la maternité, bien qu'elle fut parfois elle-même vierge ou veuve. Elle était essentiellement la déesse protectrice des femmes et de la fécondité. Ce qui explique son lien étroit avec le sol et la végétation, bien que son culte y soit qu'indirectement lié. Néanmoins l'union de HERA et ZEUS, en ce qui concerne le mythe et les rites, était représentée en beaucoup d'endroit par un mariage sacré qui, avait normalement pour but de renouveler au printemps la vie de la nature. Puisque HERA était la déesse de la naissance et de la maternité, son pouvoir de dispenser la vie ne peut guère exclure le sol et sa production, d'autant plus qu'il n'y a pas de raison de supposer que les anciens Grecs,jusqu'après le VIe siècle avant JC et même plus tard, établirent une distinction entre la fécondité de l'homme et celle de la nature.
ATHENA
Selon l'Odyssée elle a demeure dans le palais du Prince Erechteus et dans sa propre citée, Athènes, elle vit sur la citadelle. Devenue la patronne et la protectrice qui porte son nom, elle acquit un caractère très martial, bien qu'à l'origine, dans la Crète pacifique elle ait été avant une divinité civique et familiale, ayant toutefois des rapports avec la fertilité, ainsi que l'indiquent ses symboles, le serpent et l'arbre. Peu à peu elle devint l'Artémis belliqueuse des poèmes homériques, bien éloignée de la pacifique déesse du foyer, de la fertilité et des arts dans lesquelles elle excellait ; déesse de l'action et de la sagesse, celle qui aide les artisans, la protectrice du foyer et de a citadelle, et plus tard celle des héros. En tout cas qu'elle est été ou non, une Déesse-Mère, ATHENA a toujours été décrite comme étant une vierge belle et imposante.
APHRODITE
Primitivement elle était la Déesse de l'Asie occidentale, apparentée à ISHTAR et ASTARTE. Aphrodite est une déesse de la fertilité et de l'amour ; on insiste sur ses caractéristiques sexuelles, comme pour les déesses de l'époque proto-historique, elle est la personnification du principe de la maternité. En Grèce son amant était ADONIS, le jeune dieu de la végétation qui dans les mythes grecs, est un jeune et beau chasseur tué par un sanglier, qui est en réalité Arès. Selon une autre version, APHRODITE aurait caché ADONIS enfant dans un coffre qu'elle confia à PERSEPHONE, l'épouse d'HADES. La Reine des Enfers fut si ravie du nouveau-né qu'elle refusa de le rendre à APHRODITE, même quand la déesse se rendit elle-même sous terre pour le réclamer. Le différent ne fut réglé que lorsque ZEUS décréta que ADONIS passerait une partie de l'année sur terre avec APHRODITE, et le reste du temps avec PERSEPHONE dans le monde souterrain. ADONIS prend donc à sa charge le rôle du dieu babylonien TAMMOUZ et APHRODITE celui de la déesse hellénique DEMETER, à laquelle elle ressemble par ses recherches, son désespoir, ses lamentations au sujet de la perte d'un être bien-aimé, que cette perte ait été causée par un sanglier pourchassé ou par un enlèvement dont l'auteur aurait été la reine des Enfers. C'était cette mort du dieu et sa résurrection qui étaient le thème des cérémonies célébrées à Byblos sur la côte syrienne : les rites comportaient une période de deuil, puis suivaient les réjouissances, lorsque au printemps le jeune dieu de la végétation, sous les traits d'ADONIS, était rendu à la vie terrestre. Les amants de la déesse étaient nombreux, et lorsqu'elle se transporta en Grèce, elle se trouva en face de rivales sérieuses et puissantes telles que HERA, ATHENA ET ARTEMIS, bien qu'elle eut peu de rapports avec les principales divinités helléniques, sauf HERMES de qui lui naquit HERMAPHRODITE. A Chypre et surtout à Sparte, elle prenait un caractère guerrier et à Delphes, où sa statue était appelée "APHRODITE de la Tombe" elle était une divinité chthonienne. A Corinthe, elle garda son titre chypriote : URANIA, "la Céleste", et eut à son service toute une suite de prostituées sacrées, conservant ainsi son caractère premier de déesse de l'amour, de la sexualité et de la fécondité. En fait tous ses autres aspects étaient conformes à son type initial de la Déesse-Mère qu'elle fut matrone ou vierge ; elle était essentiellement la productrice de la vie et celle qui fait revivre ; d'elle dépendait la naissance et l'au-delà. Telles étaient les dons d'APHRODITE à l'humanité, dons qui apportaient avec eux la paix et la vie, mais aussi le désordre et les luttes, l'obscurité et la mort.
ARTEMIS
En tant que fille de ZEUS, elle était la Dame des Fauves et comme sur d'APOLLON elle prenait l'aspect d'une chasseresse, tout en protégeant les petits de toutes créatures, parce que, autrefois, sous son aspect premier avait été leur mère. En Crète et en Laconie, EILEITHA était vénérée comme la déesse des accouchements et avaient un culte propre qui se répandis en Grèce et dans les îles avoisinantes. Cependant ARTEMIS était, parmi les paysans, la déesse la plu populaire de la Grèce, celle en qui la vie de la nature était incarnée ; mais elle avait une importance plus grande encore puisqu'elle perpétua les caractéristiques principale de la Grande Déesse minoenne jusque dans l'époque classique. Dans ses manifestations plus anciennes, ARTEMIS était surtout une déesse du sol, associée principalement à la vie sauvage et aux naissances humaines, déesse dont l'origine doit être cherchée dans ses antécédents minoens-mycéniens plutôt que dans ses formes grecques. Les danses extatiques si particulières à son culte la rattachent à CYBELE et à la Phrygie, comme le font les lions dont elle est si souvent accompagnée.
HECATE
La déesse chthonienne a été confondue avec ARTEMIS parce qu'elle aussi était une divinité amie des femmes et posssédait des caractéristiques lunaires rattachées à la fécondité, à la victoire par les armes, à l'habilité dans les jeux, à l'équitation et à la pêche, ainsi qu'au séjour des morts, à l'élevage du bétail et à l'alimentation des enfants. Hécate semble une déesse du sol aux origines obscures qui acquit quand elle passa en Grèce certaines attributions qui la rendit souvent difficile à distinguer d'ARTEMIS. Selon un fragment incorporé à la Théogonie d'Hésiode, elle était une grande divinité avec des caractères personnels et sans frère ni soeur, née d'un seul procréateur, puissante dans le ciel et sur la mer, douée de pouvoirs magiques terrifiants qu'elle utilisait dans la sorcellerie.
DEMETER
ET PERSEPHONE
Bien différente d'HECATE était la déesse DEMETER, fille de RHEA et de KRONOS et mère de KORE (ou PERSEPHONE), KORE qui fut enlevée par HADES (PLUTON), roi des Enfers, et devint son épouse. Dans l'HYMNE HOMÉRIQUE A DEMETER, attribué au VIème siècle avant notre ère, cette légende est relatée à seule fin d'expliquer les origines des Mystères célébrés à Eleusis en l'honneur de DEMETER quand, à l'automne, les champs se raniment après la sécheresse de l'été ; au printemps, des cérémonies moins importantes se déroulaient à Agrai sur l'Ilissos. Dans son dans son rôle de Grande Déesse, DEMETER n'avait pas seulement à veiller sur les champs de blé de la plaine de Rharos. Elle était dispensatrice de toute la végétation et des fruits de la terre, celle à qui étaient consacrés le myrthe, la brione et le narcisse. Et quand le cycle saisonnier de la végétation fut comparé au cycle de la vie humaine tel qu'il se déroule en ce monde et dans l'autre, KORE fut identifiée avec PERSEPHONE, reine des Enfers et épouse de PLUTON. Lorsque le transfert de KORE à PERSEPHONE eut été accompli, la voie était ouverte à la légende ; ainsi devait on raconter que la fille de DEMETER avait été enlevée alors qu'elle cueillait des fleurs dans les champs de la riche plaine de Rharos en compagnie des filles d'Okéanos. Apparaissant soudain sur son char doré, l'amoureux PLUTON entraîna rapidement PERSEPHONE, malgré ses protestations, dans son royaume souterrain. Aussitôt, la mère désolée s'en allât de tous côtés à la recherche de sa fille, portant une torche pour éclairer tous les endroits sombres où elle pouvait être dissimulée. Telle était sa peine qu'elle négligea d'approvisionner la terre en dons bienfaisants si bien que la famine universelle menaçait.(...) Après une autre année de misère et de famine, qui priva les dieux eux-mêmes dans l'Olympe de leur nourriture sacrificielle, ZEUS intervint en faveur de KORE. Envoyant un messager aux Enfers dans la personne d'HERMES, il obtint que PERSEPHONE serait libérée, à condition qu'elle n'ai jamais mangé de la nourriture des morts. PLUTON, toutefois prévoyant ce qu'il se passerait, avait subrepticement avaler à KORE quelques grains de grenade ; de ce fait elle dut encore rester aux Enfers pendant le tiers d'une année et pendant tout ce temps la végétation déclina sur la terre. Au cours des dix-huit mois qui suivirent, elle demeura avec sa Mère et à ce moment DEMETER permit à la terre de donner tous ses fruits aux hommes L'Hymne homérique à DEMETER, dans sa façon de présenter la légende, trahit certaines confusions qui se sont établies entre les mythes ; les rites et leur histoire sont nettement pré-helléniques d'origine ; cela nous est indiqué par les fondations mycéniennes du sanctuaire d'Eleusis qui datent du milieu du XVème siècle avant notre ère et par conséquent de la seconde moitié de l'époque mycénienne ; de plus, le caractère primitif des rites agraires et leurs affinités avec les antiques Thesmophories, célébrées par les femmes aux semailles d'automne, nous est encore un indice préhellénique des cérémonies. Déméter elle-même, en fait, était appelée Thermophoros ; elle et Koré étaient les deux thesmophoroi. (E.0. JAMES, Le Culte de la Déesse-Mère)
GAÏA ou GÊ,
Personnification de la Terre dans la cosmogonie hésodique, (Théogonie), ancêtre maternel des races divines et des monstres. Sortie après CHAOS et avant EROS, elle engendre d'abord, sans intervention d'élément mâle, OURANOS (le Ciel), les Montagnes et PONTOS (l'Océan). Unis à OURANOS, elle engendre les Titans et les Titanides, les Cyclopes, les Hécatonchires. OURANOS contraignait GAÏA à garder leurs enfants dans son sein ou les précipitaient dans le Tartare. Le dernier des Titans, CRONOS, armé par sa mère d'une faucille, tranche les testicules de son père. Le sang d'OURANOS féconde GAÏA qui enfante alors des Erynies, les Géants et les Nymphes des arbres. Et de l'écume qui s'ensuivit sortit ... APHRODITE la céleste déesse de l'Amour et de la Beauté. Des embrassements d'un autre de ses fils, PONTOS, elle engendre les divinités marines dont NEREE.
PANDORE
La première femme dans les " Travaux et les Jours " d'Hésiode. Façonnée par HEPHAÏTOS à l'image des déesses, elle est envoyé par ZEUS comme châtiment aux hommes à qui PROMETHEE avait apporté le feu dérobé au Ciel.. Les dieux et les Charités la parent de tous les dons : charme, beauté, habilité manuelle, etc. HERMES lui donne la ruse et la fourberie, la parole séduisante et l'art de tromper. On lui confie une jarre contenant tous les maux. EPIMETHEE, malgré le conseil de son frère PROMETHEE l'épouse. Dévorée de curiosité, PANDORE soulève le couvercle de la jarre répandant tous les maux sur la terre sauf l'espérance qui resta au fond de la jarre. Elle devint la mère de PYRRHA.
PYRRHA,
Fille de PANDORE et de EPIMETHEE, après, le déluge envoyé par ZEUS pour détruire l'espèce humaine, il resta néanmoins deux personne : un homme et une femme. L'un était DEUCALION, le fils de PROMETHEE, et l'autre PYRRHA. Sachant que le déluge n'allait pas tarder à arriver, PROMETHEE avait averti sa famille, et ordonné à DEUCALION de construire une coque de bois, de l'approvisionner, et de s'y embarquer, avec sa femme. Ainsi PANDORE devint la mère de l'Humanité.
PSYCHE
Personnification de l'âme et héroïne du célèbre conte d'Apulée dans Métamorphoses (l'Âne d'Or). persécutée par APHRODITE, jalouse de sa beauté, elle est aimé par l'Amour. Mais ayant péché par curiosité et doute, elle perd son amant divin et devint l'esclave d'APHRODITE, qui la soumet à de dures épreuves. Enlevé enfin par l'Amour, elle devint immortelle et vit dans l'éternelle félicité de l'amour. Symbole de l'âme à la recherche de son idéal, ou de la purification de l'âme déçue et sauvée par l'amour, le personnage de PSYCHE a inspiré longtemps la littérature et l'art.
EPOUSES DE ZEUS
FILLES DE ZEUS
LES DIVINES
*HERA , fille de CRONOS et de RHEA, haute figuration hellénique de l'épouse belle, fidèle et féconde (de son frère ZEUS), dont elle eut ARES, ILITHYE, HEBE, et HEPHAÏTOS. Elle a été assimilée par les Romains à la très grande déesse italique JUNON, épouse et soeur de JUPITER. protectrice du mariage et des femmes mariées, elle est souvent représentée comme une femme jalouse et querelleuse. Elle se venge des infidélités de son mari en persécutant ses complices et leurs enfants adultérins. Elle suscite pourtant quelquefois la jalousie de ZEUS.(IXION) Offensée du jugement de PÂRIS qui lui préfère APHRODITE, elle secoure les grecs et contribue au sac de Troie. Mécontente d'un jugement de TIRESIAS elle le frappe de cécité.
*HEBE, personnifie la Jeunesse. C'est elle qui servait le nectar des dieux avant le rapt de GANYMEDE (Prince légendaire de Troie enlevé par ZEUS) et qui aidait aux travaux domestiques. Elle épousa HERACLES après l'apothéose de celui-ci.
*ILITHYE Déesse de l'enfantement, elle aidait les femmes en couches, mais était aussi un instrument des vengeances de sa mère. Il lui arrive ainsi d'empêcher la délivrance de LETO ou de retarder celle d'ALCMENE. METIS, ZEUS épousa la Titanide
*METIS juste après son avènement et il la féconda. GAÏA et OURANOS avait prophétisé que METIS aurait une brillante descendance : une déesse ATHENA, qui égalerait ZEUS en sagesse, et un fils, qui deviendrait le roi des dieux et des hommes. Pour empêcher ces naissances, ZEUS avala METIS. Le fils ne fut jamais conçu mais ATHENA naquit, toute armée, de la tête de son père.
*ATHENA, déesse guerrière, armée de la lance et de l'égide, elle aide son père à vaincre les géants. Mais elle est également déesse de la raison, ayant hérité de sa mère sagesse et ingéniosité ; elle devient ainsi la conseillère des dieux et des mortels. Disputant à POSEÏDON la souveraineté sur l'Attique, elle l'emporte en faisant pousser l'olivier, symbole de paix et de prospérité et donne son nom à Athènes. Protégeant les héros dans leurs luttes pour le Bien, elle aide HERACLES à accomplir ses travaux et PERSEE à tuer MEDUSE. Déesse de l'intelligence, elle préside à la littérature et aux arts, protège les sciences et l'industrie, veille à la prospérité des cités. Vierge et chaste (Parthénos), elle est majestueuse, grande, aux " yeux pers ", représentant une sorte de féminité virile.
Ses autres noms évoquent ses attributions : PROMACHOS (Combattant au premier rang), NIKE (Victoire), ERGANE (Laborieuse), HYGIEIA (Santé), etc., mais elle est surtout l'ATHENA POLIAS (Protectrice de la cité), vénérée à Athènes où on célébrait en son honneur les Panathénées ; des temples magnifiques sur l'Acropole lui étaient consacrés (Parthénon, Erecthéion, Athéna Niké). ATHENA demeure le symbole de la civilisation grecque.
*ATHEMIS, l'une des Titanides, personnification de la justice et de l'ordre établi. On lui attribuait l'invention des oracles et des rites. Associée à ZEUS, bien que divinité primordiale, elle garde ces attributions parmi les Olympiens et elle est très respectée par tous. De son union avec ZEUS naissent LES HEURES, LES MOIRES, ASTREE et les NYMPHES de l'Eridan. Symbolisant l'impartialité de la justice, on la représente souvent les yeux bandés, tenant balance et épée dans les mains.
*LES HEURES (les Saisons) divinités de l'ordre de la société et selon la tradition la plus connue, de l'ordre dans la nature, représentant les saisons ou le cycle de la végétation. EUNOMIE (le Bon Ordre), DICE ( la Justice), IRENE (la Paix) ou chez les Athéniens,THALLÔ, AUXÔ et CARPÔ (noms dérivés d'abstractions : la poussée, la croissance et la fructification). Elles figurent parmi les compagnes de DYONISOS, d'APHRODITE et des MUSES et, parfois, comme servantes d'HERA ou d'HELIOS (le Soleil). Dans la tradition tardive, elles sont associées aux heures du jour et leur nombre est porté à douze.
*LES MOIRES (LES ARQUES des Romains) divinités du Destin. A l'origine une abstraction, la moira (" la part ") de la vie pour chacun, a évolué en une MOIRA universelle. Plus tard, celle-ci fut supplantée par trois MOIRES, filles de la NUIT ou de ZEUS et de THEMIS, fileuses qui disposent le fil de la vie de chaque humain. CLOTHO tient la quenouille et file la destinée au moment de la naissance, LACHESIS tourne le fuseau et enroule le fil de l'existence, ATROPOS coupe le fil et détermine la mort.
*ASTREE, elle se retira du monde des mortels, à la fin de l'âge d'or, pour se fixer dans les cieux sous le nom de VIRGO. (Constellation de la Vierge).
*EURYNOME, une nymphe marine est représentée comme une femme à queue de poisson (Sirène).
*LES TROIS GRÂCES ou CHARITES, divinité de la Beauté qui appartenaient, avec les MUSES, à la suite d'APOLLON, et compagnes divines d'APHRODITE, AGLAE ( la Brillante), THALIE ( la Verdoyante), EUPHROSYNE (la Joie de l'âme) et on leurs attribuait les agréments qui embellissent la vie des hommes et des dieux.
*DEMETER, déesse de la terre cultivée, identifiée avec CERES par les Romains. Fille de CRONOS et de RHEA, elle occupe une grande place dans la religion grecque : elle apporte le blé, symbole de la civilisation et assure l'abondance des récoltes ; par le mythe expliquant le retour des saisons , son culte est attaché à l'espérance de la vie éternelle. Affligée de l'enlèvement de COREE ou PERSEPHONE, fille qu'elle a eut de ZEUS, par HADES qui l'emmena aux Enfers. La déesse parcourt la terre, puis prenant la forme d'une vieille femme, elle entre au service du roi d'Eleusis, comme nourrice, qui lui confie son fils DEMOPHON. La déesse lui donna subrepticement de l'ambroisie nourriture des dieux et chaque nuit, elle le déposait dans un foyer pour lui assurer l'immortalité. Elle fut surprise par METANIRA qui cria d'épouvante en voyant son enfant dans les flammes. DEMETER révéla sa nature divine et ordonna que les Mytères d'Eleusis soient institués en son honneur. Inconsolable de la perte de sa fille, DEMETER décida d'empêcher les semailles de germer. ZEUS et les autres dieux la supplièrent de laisser pousser les cultures mais elle menaça d'affamer l'humanité si elle ne revoyait pas sa fille, ZEUS céda et envoya HERMES chercher PERSEPHONE aux Enfers. HADES accepta de rendre PERSEPHONE à sa mère mais il lui fit manger quelques pépins de grenade, symbole d'insolubilité du mariage. Ravie de revoir sa fille, DEMETER s'enquit de savoir si elle avait absorber quelque aliment aux Enfers : dans ce cas elle devrait retourner chez HADES pour toujours. Alors ZEUS intervint et décida qu'elle passerait les deux tiers de l'année sur l'Olympe et retournerait aux Enfers pendant l'hiver. Les " deux déesses " en reconnaissance confient l'épi de blé à TRIPTOLEME, prince éleusinien, qui part dans le monde diffusant partout sa culture. Les Eleusinies et les Thesmophories sont les fêtes les plus connus du culte de la déesse. L'initiation aux Mystères d'Eleusis tendait à identifier le fidèle à l'enfant divin qui échappe à la mort.
*PERSEPHONE appelée aussi COREE. Enlevée par HADES elle devient reine des Enfers, mais selon un compromis imposé par ZEUS, elle monte sur la terre à l'époque des premières poussées printanières et retourne dans le monde souterrain à l'époque des semences.
*MNEMOSYNE une des Titanides personnification de la Mémoire. Elle s'unit avec ZEUS pendant neuf nuits de suite et de cette relation naquirent les neuf MUSES.
*LES MUSES divinités patronnes des chants et des sciences, dont la généalogie, le nombre et les attributions précises ont beaucoup changé selon les époques. Avec Hésiode, elles sont définis comme neuf surs : CALLIOPE (la Poésie), CLIO (l'Histoire), ERATO (la Poésie érotique et les Noces), EUTERPE (les Fêtes), MELPOMENE (le Chant et l'Harmonie puis la Tragédie), POLYMNIE (l'Hymne, la Pantomime, la Poésie lyrique mais aussi l'Harmonie, l'Orchestique et parfois la Géométrie), TERPSICHORE (la Danse et les choeurs dramatiques), THALIE (la Comédie et la Poésie légère), URANIE (l'Astronomie).
*LETO Descendante des TITANS, aimée de ZEUS et devenue par lui mère des jumeaux APOLLON et ARTEMIS. Elle était appelée LATONE par les Romains. Persécuté par HERA, elle ne trouve asile en aucun pays pour mettre au monde ses enfants. Ortygie, une île désolée et errante comme elle, l'accueille enfin au moment de l'accouchement. Les douleurs de l'enfantement durèrent neuf jours au bout desquels ILYTHIE, la déesse préposée, consent finalement à y assister, et l'infortunée peut être délivrée. En récompense, Ortygie est fixée au fond de la mer par quatre colonnes et son sol devient fécond ; elle pris alors le nom de Délos, (" la Brillante ") la plus petite île des Cyclades, en commémoration de la naissance d'APOLLON, dieu de la Lumière.
*ARTEMIS, confondue avec SELENE, HECATE, DIANE (des Romains), fille de ZEUS et de LETO, et soeur d'APPOLON, est une de ces grandes divinité dont le royaume est non seulement terrestre, mais aussi céleste et souterrain. Sur terre, elle est la chasseresse des forêts, farouchement vierge, cruelle pour les hommes qui osent la suivre ou même la voir nue (tel ACTEON) et pour les NYMPHES de sa suite qui se laissent séduire (CALISTO la Grande Ourse, IMERA), aidant au contraire celles qui résistent aux poursuivent de ZEUS (TAYGETE) ou d'HELIOS (ANAXUBIE). Elle a des temples au bord du Gange, en Crimée, à Ephèse, le plus splendide de tous, mais où étrangement, elle est la déesse aux multiples mamelles de la Fécondité, peut-être par suite d'une confusion. Vierge chasseresse, on la retrouve en Crète où, poursuivie par MINOS, sous le nom de BRITOMARTIS, elle se jette à la mer ; chez les slaves DEVENA, chez les serbes DIIWICA, chez les celtes helvètes de Berne ARTIO représentée par une ourse, partout elle passe galopant, entourée de ses chiens. Aux Enfers elle est HECATE, redoutable reine des funérailles (alors LIBITINA à Rome), et de la magie noire, à qui on faisait des libations au carrefour des trois routes. ARTEMIS reste une déesse toute puissante et mystérieuse. MAÏA, était la fille du Titan ATLAS et l'une des Pléiades, ces sept nymphes que ZEUS devait transformer en étoiles. Comme elle vivait dans une grotte cachée, ZEUS put la séduire sans attirer l'attention d'HERA. On ne sait rien d'autre de
*MAÏA, si ce n'est qu'elle mit au monde le dieu HERMES.
*THETIS, divinité marine grecque, la plus célèbre des Néréides. ZEUS et POSEIDON veulent s'unir avec elle, mais en sont dissuadés par un oracle révélant que le fils qui naîtrait de THETIS serait plus puissant que son père. Un mortel PELEE, en profite pour épouser la divinité et parvient à s'emparer d'elle malgré les métamorphoses successives par lesquelles THETIS s'efforce d'échapper. A leur mariage; EROS lance la pomme d'or dédiée " à la plus belle " qui est à l'origine de la guerre de Troie. De cette union naît ACHILLE. Pour le rendre immortel, THETIS le trempe dans les eaux du Styx en le tenant par le talon, qui reste ainsi le seul endroit vulnérable de son corps. A la perspective de la guerre de Troie, elle dissimule son fils alors âgé de neuf ans, dans le gynécée du roi de Scyros, LYCOMEDE. Quand le héros est découvert et amené dans le camp grec, elle lui donne des armes, l'assiste et, lorsqu'il meurt, transporte son corps dans l'île blanche (l'île des Bienheureux).
LES MORTELLES
*IO, jeune prêtresse d'HERA à Argos, fille ou descendante d'Inachos. ZEUS s'unit à elle, et pour détourner les soupçons de son épouse HERA, la transforme en génisse. HERA avertie, exige qu'on lui consacre la génisse et la confie à la garde d'Argos dont les yeux multiples ne fermaient que par moitié. Sur l'ordre de ZEUS, HERMES réussir à endormir le gardien et le tue, délivrant IO, mais HERA se venge encore: elle lui envoie un taon qui s'attache à ses flancs et la rend furieuse. La génisse affolée, traverse la Grèce, passe le Bosphore (" passage de la vache ") et arrive en Égypte où elle met au monde EPAPHOS. Puis elle reprend sa forme première et règne en Égypte, identifiée à la déesse ISIS.
*EUROPE, fille d'Argénos, roi légendaire de Phénicie et soeur de Cadmos. ZEUS, amoureux d'elle, se métamorphose en taureau blanc, l'enlève et la transporte en Crète. De leur union sont nés MINOS, SARPEDON et RHADAMANTE. Ses frères partis à sa recherche aurait fondé plusieurs villes.
*SEMELE, déguisé en mortel, ZEUS eut une liaison avec SEMELE, la fille de Cadmos, le fondateur de Thèbes. HERA, jalouse, prit les traits d'une vieille femme et persuada SEMELE de demander à son amant divin de se présenter devant elle dans toute sa gloire. ZEUS céda à contre cur, sachant que son apparition dans toute sa splendeur, monté sur son char céleste au milieu des foudres et des éclairs, serait insoutenable pour un mortel. La malheureuse SEMELE est réduite en cendre mais ZEUS sauva DIONYSOS, leur fils à venir. Plus tard, DIONYSOS descend aux Enfers, en soustrait sa mère et l'emmène au ciel.
*LEDA , est l'épouse de Tyndare, roi de Sparte. ZEUS lui rendit visite sous la forme d'un cygne, elle en eut quatre enfants refermés dans deux ufs. De l'un sortirent POLLUX et HELENE, de l'autre CASTOR et CLYTEMNESTRE. CASTOR et POLLUX, rarement séparés dans la mythologie, participèrent sous la direction de Jason à l'expédition de l'Argo qui partit à la recherche de la Toison d'Or.
*HÉLÈNE, princesse légendaire de Sparte, célèbre pour sa beauté néfaste. Le premier rapt d'HÉLÈNE, le moins connu, a THESEE et PIRITHOOS comme auteur. Ils la tirent au sort et THESEE, à qui elle échoit la cache près d'Athènes. Mais les Dioscures la reprennent pendant l'absence de THESEE et PIRITHOOS descendus aux enfers et la ramènent à Sparte. HÉLÈNE en âge de se marier choisit parmi les nombreux prétendant qui affluent de toute la Grèce, MELENAS ; elle lui donne une fille HERMIONE. TYNDARE, roi de Sparte, époux légitime de LEDA, craignant le mécontentement des prétendants déçus, et conseillé par ULYSSE, leur avait fait prêter serment de respecter le choix d'HÉLÈNE et de secourir l'élu si quelqu'un portait atteinte à son honneur. C'est ainsi que l'enlèvement d'HÉLANTE par PÂRIS aidé d'APHRODITE, quelques années plus tard provoque l'expédition des Grecs contre Troie.
*CLYTEMNESTRE, selon la légende elle épousa AGAMEMNON, roi de Mycènes, mais après le sacrifice de sa fille IPHIGENIE à Aulis elle prit comme amant EGYSTHE et, avec son aide, assassina son mari de retour de Troie, ainsi que CASSANDRE, captive et amante du roi. Sept ans plus tard ORESTRE et ELECTRE tuèrent leur mère, vengeant ainsi leur père. - Un des personnages les plus célèbres des drames des Atrides, CLYTEMNESTRE, figure notamment dans les tragédies AGAMEMNON et les Choréphores d'Eschyle, ELECTRE de Sophocle et ELECTRE d'Euripide.
*VENUS, Déesse de l'Amour.
*MINERVE, Déesse de la Sagesse.
*DIANE, Déesse de la Chasse.
*JUNON, épouse de JUPITER.
*CERES, Déesse de l'Agriculture.
*CYBELE, La Grande Mère, (Magna Mater), épouse d'Attis.
*DIDON, Reine de Carthage.
IRLANDE
*MACHA, existe en tant qu'unique ou triple, mais chacune de ces entités présente une identité partiellement distincte. Une première MACHA femme de NEMED, chef de la troisième invasion mythique de l'Irlande, est une prophétesse qui voit en rêve la destruction du pays qu'entraînera le conflit de la Tain. La deuxième MACHA est une souveraine guerrière de l'Irlande. Son sa troisième identité, MACHA est une épouse divine mariée à un être humain, CRUNNCHU. Parce qu'elle est rapide à la course, son mari parie qu 'elle peut distancer les chevaux du roi. Elle bat les chevaux mais meurt en donnant naissance à des jumeaux : avant d'expirer elle prononce une malédiction contre les hommes d'Ulster : en période de crise il seront victimes d'une faiblesse qui leur infligera des souffrances semblables à celles qu'endure une femme en couches, cela pendant cinq jours et quatre nuits. MACHA donna son nom à la cour royale d'Ulster, Emain Macha (Jumeaux de MACHA). C'est une divinité complexe : prophétesse, guerrière, reine, et déesse de souveraineté et de fécondité, étroitement liée au sort du pays lui-même.
*MEDB, Reine de connaught, MEDB (l'Ivresse) gouverne à Tara ou à Cruachan, mais elle est en réalité une divinité évhémérisée, une déesse de souveraineté du pays ; de plus elle semble appartenir au groupe des déesses insulaires de la guerre, de la sexualité et du territoire. Séductrice lascive, elle symbolise la fécondité de l'Irlande, et le fait que son nom soit associé à un breuvage alcoolisé (l'hydromel en l'occurrence) renvoie à la notion d'union entre la déesse de souveraineté et le roi mortel, que la déesse sanctifie en lui offrant une coupe de liqueur. Le statut divin de MEDB est également attesté par sa faculté de changer de forme et de se métamorphoser de vieille harpie en jeune fille, trait des déesses insulaires. Elle partage aussi le pourvoir de ces divinités.
BRIGID, Triple Déesse,
fille de DAGDA et de NANTOSVELTA. La déesse païenne BRIGID était si populaire qu'elle a survécu en tant que sainte chrétienne (Sainte Brigitte de Kildare), avec les mêmes attributs : fécondité et pouvoir de semer la terreur dans les rangs d'une armée ennemie. Le nom de BRIGID vient de la racine celtique brig (" élevé "), que l'on retrouve souvent dans les noms de lieux ou de tribus, et qui suggère qu'elle était une déesse de la souveraineté.Elle était versée dans la poésie et les enseignements secrets. Ses deux surs également appelées BRIGID, étaient associées à l'art de guérir et l'artisanat. On considérait souvent les trois surs comme une divinité unique. Le culte de sainte BRIGITTE, dont la fécondité était l'aspect le plus marquant, a perpétué le nom de la déesse. La sainte a hérité de plusieurs fonctions divines : ses vaches produisaient des lacs de lait; la nourriture qu'elle fournissait était inépuisable; une mesure de son malt donnait de la bière en quantité suffisante pour toute les églises. Sa fête se situait le 1er février, date de la fête préchrétienne d'Imbolc. En rapport avec la lactation des brebis, c'est une des quatre fêtes celtiques liées aux saisons. Selon la croyance populaire, sainte BRIGITTE protège les troupeaux, est la gardienne du foyer et préside aux accouchements. Elle est la mère nourricière du Christ.
LA GAULE
*EPONA,
la jument reine, est une divinité gauloise, et était vénérée de la Grande Bretagne au Danube. Elle est associée à l'eau, à la fertilité et à la mort, autant d'attribut qui la rattache à la Déesse Mère.
* Déesse du MENEZ HOM (5 s av JC)
*FREYJA, Déesse du Don : elle accordait la fertilité à la Terre et à la Mer, et son assistance dans le mariage et la maternité. Épousa d'ODIN ou WOTAN, elle est une des plus vénérables, déesses peu nombreuses
*FREA, Déesse germanique plus ancienne.
* Les WALKYRIES.
* Les NORNES, sont des Déesses ou des Géantes, qui décidaient croyait-on du sort des humains et des dieux et on les associait au puits du Destin, source de Connaissance secrète, située sous l'Arbre du Monde.
L'EUROPE CENTRALE ET DE L'EST
*MOKOCH, la Déesse de la Fertilité russe, seule déesse du panthéon slave. Le culte de MOKOCH pourrait se comparer à celui d'ASTARTE et d'APHRODITE, et procéderait directement d'une influence orientale. Il s'est toutefois intégré à un tel point dans les mentalités slaves que MOKOCH est une des divinités que nous retrouvons tout au long de l'histoire russe, dans les textes religieux comme dans le folklore et la vie quotidienne.
ARMENIE
* Déesse ANAIDE
* Déesse ASTIK
* Déesse NANE
PRITHIVI et DYAUS PITAR . DYAUS PITAR le Ciel-Père qui remonte aux temps indo-européens et s'identifie au ZEUS grec et au JUPITER latin, est lié à PRITHIVI, la Terre-Mère et cette dualité s'exprime par le nom composé Dyava-Prithivi, qui désigne les parents universels des dieux et de l'humanité. Bien que DYAUS PITAR se soit graduellement retiré au second plan mythologique, lui et son épouse continuèrent de figurer dans les Veda comme les procréateurs des dieux et comme le Père bienfaisant et la Mère puissante de toutes les créatures. DYAUS PITAR était figuré par un taureau puissant qui féconde la Terre (PRITHIVI), se conformant aux idées habituelles dans l'Orient antique concernant les dieux et les déesses. Il est assez probable qu'INDRA finit par figurer dans la tradition comme la plus ancienne divinité indo-européenne, s'annexant les caractéristiques de DYAUS PITAR, alors que son épouse PRITHIVI gardait bon nombre des attributs de la Terre-Mère, ce fut du reste elle, plutôt que son époux, qui fut l'objet principal de la dévotion populaire.
* DEVI, la déesse aux mille noms. Principe féminin par excellence, déesse-mère aux origines immémoriales, shakti (énergie, parèdre) du " grand dieu " SHIVA MAHESHVARA, DEVI " la déesse ", ou MAHADEVI, " grande déesse ", réunit toutes les caractéristiques de toutes les déesses du panthéon hindou. Ayant su gagner à nouveau l'amour de SHIVA par une ascèse extrêmement sévère, en ignorant l'apparence repoussante du dieu, elle est devenue MAHAVIDYA, " suprême connaissance " capable d'accomplir avec lui la grande danse cosmique de la libération spirituelle, Urdhva Tandava.
* MAHISHAMARDINI La Grande déesse DEVI.
* DURGA, La Grande Déesse DEVI - Divinité féminine hindoue, énergie de SHIVA et de VISHNU conjugués, souvent représentée dans la sculpture de l'Inde combattant un démon empruntant la forme du buffle, symbole de la mort. CHANDÎ, La Grande Déesse DEVI AMBÎKA, La Grande Déesse DEVI, " la bonne mère ".
*UMA, La Grande Déesse DEVI. La Lumière épouse de SHIVA, était à l'origine déesse de la nature et de la fertilité, aussi étrangère que son époux à la tradition védique. Au cours de son évolution, elle devint la contrepartie de SHIVA et l'aspect féminin de la personnalité du dieu. UMA accordait aux femmes de concevoir, et elle présidait à la formation et à la croissance de tous les fruits de la terre. Elle possède également des appellations nombreuses et comme Déesse de la vie et de la mort, elle prend des formes diverse et a des fonctions variées.
* PARVATI, La Grande Déesse DEVI, sait de SHIVA le " Propice " était regardé comme le créateur androgyne qui engendre lui-même sa compagne grâce au côté féminin (sakti) de sa double nature et est généralement personnifié par une épouse, inséparable de l'époux, participant avec lui à la création, faisant subsister ou détruisant le monde phénoménal. Parfois PARVATI est considérée, sous le nom de DEVI comme une divinité suprême. Elle peut prendre une multitude d'aspects, dont les plus connus sont ceux de DURGÂ et de KÂLI. Elle était une déesse-montagne, Fille de l'Himalaya, elle représentait la puissance de la nature.
*KALI, la Noire, forme redoutable de DEVI, destinée à "terrifier la terreur", est généralement représentée jeune, avec des formes très féminine, mais la bouche ouverte parfois munie de canine protubérantes, tirant la langue, les yeux écarquillés, vêtue d'une peau de tigre, parée de guirlandes de crânes et brandissant des armes. En tant que Chamundâ, " celle qui extermina les grands démons Chanda et Munda ", elle apparaît comme une vieille sorcière assoiffée de sang, échevelée, décharnée et revêtue d'une peau d'éléphant. " Ces démons nés du sang de RAKTABÎJA emplissait l'univers tout entier : à ce spectacle, les Dieux furent saisis d'une frayeur extrême. A voir les Dieux, ainsi décontenancés, CHANDIKÂ se mit à rire ; s 'adressant à KÂLÎ, elle lui dit : " CHAMUNDÂ ! ouvre Ta bouche toute grande ! et avale, au plus vite tous ces Asuras, nés du sang qui s'échappe des blessures que Mes armes lui ont porté, avale aussi le sang lui-même au fur et à mesure qu'il coule; parcourt le champ de bataille et dévore tous les démons qui viennent de naître de RAKTABÎJA : ainsi lorsque son sang sera tari, il mourra certainement et plus aucun Asura ne pourra naître en plus de ceux que tu auras dévorés! " (DEVI-MAHATMYA - 8-57/63).
*LAKSMI, La Grande Déesse DEVI, Divinité hindoue de la Fortune née de l'Océan et épouse de VISHNU. C'est un aspect de la déesse-mère, appelée aussi SRI (Heureuse). Elle était à l'origine une divinité aryenne, la contrepartie indienne de CERES et par conséquent associé au blé et à la moisson, ainsi qu'à la beauté, au plaisir, à la richesse, au bien-être et à la victoire. Quand, telle APHRODITE, LAKSMI sortit radieuse de l'océan cosmique de lait que les dieux et les démons barattaient, elle fut accueillie par un cur céleste, et des nymphes dansèrent en son honneur.
*SARASVATI, La Grande Déesse DEVI, épouse de BRAHMA. Divinité féminine des Arts Littéraires, de la Connaissance et de la Parole qu'on invoquait comme une Muse. Elle est appelée " Mère des Veda ", elle était à l'origine déesse des fleuves.
* DRAUPADI, Incarnation de DEVI
*GANGA Déesse fluviale
*YUMANA Déesse fluviale
*NÜ GA, déesse épouse du dieu FU XI, fut particulièrement vénérée comme créatrice et protectrice du peuple originel. TCHANG-NGO n'est pas en chine la personnification de la Lune, mais elle est la divinité qui y habite. Épouse de YI l'archer divin qui débarrassa le ciel des neufs soleils supplémentaires qui allait faire griller la terre et reçut en récompense le philtre d'immortalité, elle but celui-ci pendant l'absence de son mari. Pour fuir sa colère, elle se réfugia dans la Lune où il ne put venir la chercher.
T'IEN-HÊOU-SÎN-MOU Simple jeune fille chinoise de l'île de Mei-Tchéou, d'une grande piété, sauva miraculeusement des tempêtes et des pirates plusieurs marins, en se dédoublant et en leur apparaissant sur les flots. Elle fut vénérée comme Princesse, puis comme Reine-de-la-Faveur-Surnaturelle, et enfin comme Impératrice-du-Ciel d'où elle continue son rôle protecteur.
FONG-P'O-P'O Madame-le-Vent, de Chine, est une vieille femme qui traverse le ciel sur un tigre, tandis qu'une autre vielle, TIEN-MOU, produit les éclairs en maniant des miroirs.
LA DAME MENG en Chine, est plutôt une déesse bienfaisante... Avant de quitter les Enfers pour passer dans la Roue de la Transmigration, les âmes des défunts s'arrêtèrent dans sa petite maison et boivent le bouillon de l'oubli qu'elle leur a préparé
KUAN-YIN
.
*TARA
*IZANAMI épouse de IZANAGI avec qui elle consolida la Terre encore liquide. Ils choisirent l'île d'Onokoro, dernière goutte tombée et coagulée, pour s'unir et donner naissance à toutes les autres îles du Japon, puis au dieu du Vent, de la Montagne, etc. et enfin au dieu du Feu. Celui-ci, en naissant brûla sa mère qui mourut. Éplorée AZANAGI descendit la chercher aux Enfers. Mais, ayant goûté au breuvage infernal, elle refusa de le suivre.
*AMATERASU, déesse du Soleil, fille aînée d'AZANAGI et AZANAMI, est la Grande déesse du Japon, l'ancêtre de la famille impériale. Elle est née quand le dieu Izanagi, se purifiant de son voyage aux Enfers, se lava il gauche dans l'eau de la Mer (de il droit naquit TSUHIYOMI, la lune). Elle reçut de lui le royaume du Ciel, avec un collier de pierreries.Un jour, terrorisée par son frère, dieu de la Mer, elle se cacha dans une grotte, plongeant l'Univers dans la désolation. les dieux s'unirent pour la faire sortir par ruse. Faisant chanter un coq, ils se mirent à rire et à danser. Curieuse, elle regarda par une fente, devant laquelle ils avaient placé un miroir. Aussitôt, un rayon éblouissant lui fut réfléchi : elle crut que les dieux avaient trouvé un autre Soleil et furieuse, sortit. AMA-NO-UZUME, déesse de l'Aube. ÔGETSU-HIME-NO-KAMI, déesse de la Nourriture.
* Déesse DÉVI SRI * Déesse Roro Kidul NYAI
CAMBODGE
*SOMA
MEXIQUE - GUATEMALA)
*CHALCHUHTICUE, Déesse de l'Eau.
* MAYAHUEL, Déesse du Pulque.
*TLAZOLTEOTL,
Déesse de l'Amour et des Immondices.
*CHANTICO, Déesse de la Terre.
*XOCHIQUETZAL, Déesse des Fleurs.
L'AMERIQUE DU SUD
*MAMA KILLA, Déesse de la Lune, épouse et sur d'INTI était généralement vénérée en tant que mère de la race inca. Elle se chargeait de l'écoulement du temps et réglait les fêtes religieuses du calendrier rituel.
ÉQUATEUR
*Mariana de JÉSUS
* La Femme BISON BLANC * MOTHER EARTH
(Mythologie Navajo)
* RAINBOW GIRL (Mythologie Navajo)
* ANOK IKTE (Mythologie sioux)
CARAIBES HAITI
*Déesse ATABEI
AFRIQUE SUBSAHARIENNE - AFRIQUE DU SUD
*Déesse COTI
BÉNIN
*Déesse OCHUN
*Déesse OYA
CONGO
*Déesse MEBELI
COTE D'IVOIRE
*Déesse DIALALOU ZAOUILI
GAMBIE
*SABOUTANE (Légende)
GUINÉE
*Déesse NIMBA/DAMBA
MALI
*Déesse du NIGER FARO
*Musokoroni KUNTYE (Mythe)
*MALI SADIO (Légende)
NIGERIA
*DAOURA (Mythe) (13 s)
SWAZILAND
*Déesse NOKUBULWANE
TOGO
*Mami WATTA
L'AUSTRALIE
*PAPA, Mère Terre, épouse de RANGI Père Ciel.
*HINE-HAU-ONE, "la fille créée de la terre", fut façonnée par TANE, fils de PAPA et RANGI, avec le sable de l'île d'Hawaiki et lui insuffla la vie. Elle lui donna une fille nommé *HINE-TITAMA, "la jeune fille de l'aube". TANE épousa également cette dernière, sans qu'elle sut qu'il était son père. Lorsque HINE-TITAMA découvrit la vérité, elle s'enfuit dans l'obscur royaume souterrain. TANE la poursuivit, mais elle l'avertit qu'il avait tranché le cordon du monde. Elle demeura dès lors dans le monde souterrain et entraîna ses enfants dans la mort : c'est ainsi que l'humanité devint mortelle.
*HINE-HAU-ONE présente donc une double nature, source de la première naissance et de la première mort humaines.
*KAINTANGATA, une Déesse du Ciel
HAWAII
*Déesse HI'IAKA
* Déesse LAKA (Danse)
* Déesse PELE (Volcan)